Mathémadys, pour être fort en math

Votre enfant déteste les math. Malgré ses efforts, il ne comprend toujours rien, est perdu et enchaine les mauvaises notes. Alors il se décourage et renonce. « A quoi bon ? Les autres y arrivent mieux que moi, donc je n’y arriverais jamais ! ». Et puis, c’est bien connu, « les math, ça ne sert à rien ! ». Il est tout à fait possible que votre enfant ait certains troubles qui passent inaperçus. Voici les 3 cas de figures les plus fréquemment rencontrés : 

– Les mathématiques sont difficiles dès la primaire. Ici, soit votre enfant présente une dyscalculie (trouble spécifique du calcul), soit il a de la peine à s’organiser (dyspraxie, trouble attentionnel et organisationnel…).

– Votre enfant est plutôt bon en primaire, mais au collège, vers la classe de 5ème, les choses se compliquent fortement. Il s’agit en général d’une difficulté dans l’organisation de l’apprentissage des mathématiques. 

– Votre enfant avait tendance à être dans les meilleurs, mais au collège, autour de la 3ème (parfois la 4ème ou la seconde), les notes s’effondrent d’un seul coup ! Il s’agit en général d’un enfant à haut potentiel (ou enfant précoce), qui a réussi à compenser des troubles jusque là. Mais à ce stade, cela devient trop difficile.

Mathémadys est une approche unique que j’ai développé pour aider les enfants à comprendre les mathématiques. En effet, en dehors du cas de la dyscalculie (j’y reviendrais), généralement ce qui pose problème, c’est l’organisation dans les mathématiques. L’enfant dys ou TDAH n’arrive pas à repérer cette organisation et décroche. C’est pourquoi je dis qu’il s’agit de la « méthodo-math », pour me différencier des orthophonistes qui font de la « logico-math ». Ces deux approches sont souvent très complémentaires, notamment dans le cas de la dyscalculie.

Avec mathémadys, l’idée est de comprendre comment fonctionne chaque enfant, d’identifier ses blocages propres et de les contourner grâce à l’ergothérapie. Il s’agit concrètement de fournier des outils individualisés.

Cette approche m’a pris 20 ans, car il s’agit de connaitre parfaitement 3 aspects : les troubles, le système de fonctionnement neuronal et le programme mathématique pour chaque classe, de la primaire à la fin du collège. Donc si vous n’arrivez pas à aider votre enfant porteur de trouble, sachez que c’est tout à fait normal !!!

Les résultats sont souvent très prometteurs. Il n’est pas rare de voir des enfants passer de 4 de moyenne à 16 en quelques années. En général, la durée nécessaire pour arriver à ce stade dépend souvent du retard pris, et bien sur de l’importance des troubles et de la motivation de l’enfant. Mais lorsqu’il commence à voir ses notes remonter, soudainement, la motivation apparait… Surtout, et c’est tout l’intérêt de mon travail, l’enfant reprend confiance en lui. Il réalise qu’il n’est pas nul, qu’il peut y arriver. Souvent, son comportement dans la vie change alors du tout au tout.

Et pour les dyscalculies ? La dyscalculie est un cas un peu à part. Elle doit être travaillée en orthophonie, par une orthophoniste spécialisée logico-math. J’interviens ensuite pour adapter dans le quotidien : c’est souvent tout le travail sur l’utilisation de la monnaie et des moyens de paiement.